Situé dans la Drôme des collines, canton de Romans – sur – Isère, Châtillon-Saint-Jean s’étend sur 8,82 km2 avec un bourg et des hameaux rattachés.
Gentilé : châtillonnais / châtillonnaises
On peut supposer que déjà à l’époque gallo- romaine, notre emplacement géographique a attiré des populations puisque des médailles et des antiquités romaines ont été trouvées entre Saint-Paul-Les-Romans et Châtillon-Saint-Jean.
Mais c’est au Moyen- Age que les écrits citent plus explicitement notre village sous le vocable d’Octavéon ou d’ Altavéon
A cette période, notre commune fait partie du royaume de Bourgogne – Provence. C’est un territoire de l’ordre de 14 à 15000 hectares situé dans l’archiprêtré de Saint Jean d’Octavéon.
En 1023, Saint Jean d’Octavéon fait partie du Comté de Vienne.
Cette seigneurie, sera en 1070, le fief de la famille De BRESSIEU qui s’implante à Chatillon-Saint-Jean et St Jean d’Octavéon et ce pendant 4 siècles.
En 1483, Humbert de Clermont de Chaste échange avec François De Vinay, la paroisse de St Jean d’Octavéon pour détenir la paroisse de Gillons. Les seigneurs de Vinay resteront installés jusqu’au mariage en 1533 d’Antoinette De Vinay avec Aymard De Montchenu. Se succéderont ensuite par mariages et/ou héritages, les familles Beatrix-Robert De Saint Germain (1686), Moret De Bourchenu (vers 1720), Bally De Montcarra (vers 1730) et enfin Gratet Du Bouchage (1801).
En 1789, les habitants de St Jean, Châtillon-Saint-Jean, Gillons, Peroux se regroupent.
La paroisse de St Jean d’Octavéon (le village et hameau de Peroux) et celle de Châtillon-Saint-Jean (paroisse de Gillons, aujourd’hui hameau du « petit châtillon ») sont réunies.
Notre commune est née. Le 1er maire sera M Alexandre GALLIX- MORTILLET, avocat de profession, élu le 21/02/1790. Cependant pendant les années révolutionnaires, notre communauté s’appellera Octavéon La Montagne.
Essentiellement rural, Châtillon-Saint-Jean a connu grâce à « La Joyeuse » (rivière qui traverse le bourg sur environ trois kilomètres) une activité industrielle prospère, fin XIXème siècle. Ce cours d’eau alimenta 2 moulins à farine sur la commune dont « le moulin Uzel » qui cessa son activité en 1970. Une « Fabrique » comprenant un moulinage et une filature fonctionna de 1856 jusqu’en 1935. Certains bâtiments sont encore visibles le long du contournement.
Aujourd’hui, de jeunes châtillonnais reprennent les exploitations familiales en se tournant vers l’agriculture biologique (marché tous les mardis soir), la production de la noix et sa transformation (cerneaux, moulin à huile .. ), l’ouverture de gîtes ….
Châtillon-Saint-Jean, est depuis le début des années 50 sous la protection de Notre Dame De l’Espérance, érigée sur la colline de Saint Izier.